Lavis des castors

On a pas toujours le temps et l'énergie de tout faire.

La société n'a pas la possibilité de guérir chaque maladie, et cet état de fait est d'autant plus poignant que la décision de favoriser une recherche médicale sur une autre entraîne la mort de certains et la survie d'autres. C'est un fait dur à assumer, et l'on a envie de faire en sorte que ceux que l'on a pas choisi puissent survivre le temps que le moment de leur trouver un traitement soit venu.

Sauf que lorsque l'on impose à ceux-ci de s'accrocher à la survie alors qu'il est devenu illusoire de penser que notre choix de répartition des efforts médicaux puisse être suffisamment modifié pour leur permettre de guérir, on agit pour notre conscience aux dépends de la personne condamnée, et l'on ajoute à sa douleur le mépris qu'il y a de considérer notre confort psychique plus important que le sien et celui de ses proches.

Quelqu'un ? : "is qu'il y ait de la douceur mais rarement, si rarement.Ne nous méprenons pas, n'idéalisons pas.....la souffrance est une violence, la mort est une voleuse !Le choix : je voudrais évidemment avoir le choix.Trois points de vue qui m'ont plus particulièrement intéressée dans la jungle d'articles depuis quelques semaines.Le deuil des Castors"