Lavis des castors

Il existe trois sortes de morts-vivants: Les squelettes, les zombies et les liches.

Les squelettes ne sont rien d'autre que des os animés par magie, les écoles de magie les appellent des golems d'os. Ils se comportent comme des golems mais leur aspect les rend singulièrement effrayants. Il est mal vu d'en fabriquer, et les blagues de carabin impliquant leur usage doivent impérativement rester dans l'enceinte de la faculté.

Les zombies sont des cadavres dont les fonctions vitales sont assurées par magie. Il n'y a pas de limite véritable entre un humain en soins intensifs dont le fonctionnement des organes est suppléé par magie et un zombie bien conservé. Cependant, au delà d'une certaine dégradation des organes, on considère que la décomposition du corps est irréversible. Un zombi peut devenir agressif selon les dommages que le cerveau a reçus.

Les mages ont tous à un moment ou à un autre essayé de retarder leur vieillissement avec la magie. Si, à force d'utiliser de plus en plus la magie pour aider leur corps vieillissant elles deviennent incapables de vivre sans un afflux constant de magie, elles deviennent des liches, soit des zombis mages. On notera que le passage de mage a liche se fait généralement progressivement et qu'il n'y a pas un point précis où le mage "meurt".

Les liches peuvent vire des milliers d'années, cependant il arrive un moment où l'usure du cerveau est telle qu'elles ne sont plus psychiquement capables d'entretenir leur corps, entraînant ainsi leur mort ultime. Elles ne sont pas forcément méchantes et on peut même en persuader de quitter volontairement leur enveloppe charnelle pour devenir un dieu mineur (c'est à dire mourir, mais dit de manière plus diplomatique) La mort est cependant LE sujet sensible à n'aborder qu'avec des pincettes.

Toutes ces créatures ont besoin d'être continûment alimentés en magie, ce qui fait que l'on ne les retrouve généralement qu'à proximité de lieux de concentration du flux magique. Etre tué par un zombi ne fait pas de vous un zombi, c'est le fait de mourir dans un lieu riche en magie qui s'en charge, et c'est dans ces lieux là que l'on trouve les zombis.

La sorcière blanche te dit que globalement c pas faux.Sauf qu'une sorcière ( en dehors de ton histoire) ne vieillit jamais. Les sorcières ont deux faces comme Janus.

>qu'à proximité de lieux de concentration du flux magique.
Tu faut préciser OU il se trouve.La source pour être continûment alimentés en magie. C quoi pour toi? Petite aide: Cette source ce trouve chez leurs ancêtres...la concentration du flux magique.
>Les liches peuvent vivre des milliers d'années...
Bon dans ton histoire arrive un moment ou ils ne peuvent plus...Pourquoi pas. Mais pourquoi ils devinent un Dieu mineur??? Hum. Qui a envie d'être un Dieu mineur....

Nan. Laisse tomber le nom "zombi" et mets " âmes tachés" à la place. L'idée est pas mal avec des zombis mais une âme tachée c pire!!! C un mort mais son âme ne trouve pas de paix. Inconvénient : Il faut qu'il trouve un "vivant" qui le voit et lui donne la possibilité de "trouver la paix". >Or il y en a peu...
Donc ton personnage va vivre pleins de "contre-temps".
A te lire et j'espère que tu réfléchiras...
Bri

> Tu faut préciser OU il se trouve.
Le flux magique se concentre dans un accumulateur de magie, bien sûr. Mais il y a des zones qui sont plus riches en magie que d'autres et qui peuvent soutenir l'activité d'un zombi encore frais.

Soit dit en passant, j'utilise le terme de "flux magique", je pourrais dire tout simplement "mana", comme cela tout le monde comprendrait. Ou alors j'utilise un terme tordu style "phlogistique".

> Mais pourquoi ils devinent un Dieu mineur???
Dieu mineur pour dire dieu terrestre. On ne devient pas dieu céleste directement.
Tout le monde a envie de devenir un dieu, c'est une promotion.

> mets " âmes tachés" à la place.
Non, ce n'est pas du tout dans l'esprit.

C'est un roman que tu écris ou un manuel de jeu de rôle ?

Bien vu, à l'origine c'était un manuel de jeu de rôle.
Mais là ce sont juste des articles encyclopédiques, je ne sais pas ce que je ferai des histoires proprement dites.