Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Cette nuit, Alain rêva que la machine à laver s'était mise en route.
Il avait bien, le soir, fourré à la va-vite quelques vêtements dedans, mais il n'avait ni mis de lessive, ni même fermé la porte. Pourtant, dans son demi-sommeil, il entendait clairement la machine suivre un cycle de lavage. Certes, les bruits d'eau auraient pu être dus à la pluie, mais quel autre son aurait-il pu fournir le reste de l'illusion? Ni le va-et vient des volets, ni le bruit de quoi que ce soit sous l'effet du vent ne pouvait rivaliser de régularité avec le battement de la machine à laver le linge. Mais si celle-ci était en route, qui l'avait enclenchée? En y repensant, il se dit que cela pouvait tout bonnement être la machine du voisin, son état de somnolence ne lui permettant pas de distinguer d'où provenait le son. Mais cela n'était-il pas saugrenu d'imaginer le voisin lancer une lessive à trois heures du matin? Qui plus est, vu la distance séparant les deux maisons, il n'aurait jamais pu l'entendre.
Alain replongea dans un demi-sommeil, mais ne put arriver à s'endormir, sa pensée revenant sans cesse à ce tambour égrenant les temps de lavage. Le meilleur moyen d'être sûr que le bruit ne provenait pas de la machine à laver eût été d'aller voir sur place, mais, terrassé par la fatigue, Alain ne parvenait pas à bouger d'un pouce. Se lever, vérifier que la machine était bien arrêtée était au-delà de ses forces.
Et quand bien même la machine aurait été en route, qu'aurait-il vu? Le carrelage de la buanderie, fait de carreaux rouge foncé, enchâssés dans un réseau d'hexagones blancs. La machine à laver suivrait son cycle de lavage, et entre elle et lui, une personne la surveillerait. Car il fallait une personne, c'était inévitable, pour veiller sur le linge et actionner la machine. Elle serait vêtue d'une couverture bleue marine, rabattue de manière à faire une capuche, et à cacher totalement ses traits. Elle surveillerait le linge jusqu'à ce que, s'apercevant de la présence d'Alain, immobile derrière elle, elle se retournerait et lui adresserai un signe de tête, signifiant que pour ce service rendu elle en réclamerait un autre. Et la nécessité pour l'esprit d'Alain de ne pas sombrer dans la folie garderait flous le visage et les mains de l'inconnu, tout en notant que, de face comme de dos, le carrelage comme le mur de la buanderie serait toujours resté visible à travers la couverture sombre.
Alain se réveilla au son de la radio débitant imperturbablement les informations matinales. Il avait mal dormi et ses rêves avaient été agités. Le bruit étrange s'était tu, et un pinceau de lumière éclairait la pièce. Il se leva et commença à s'habiller. Il eut un frisson, plus en pensant à la nuit passée qu'au froid, inexistant en ce mois de juin. Avant de partir au bureau, il passa dans la buanderie et jeta un oeil. Le lieu était tel qu'il l'avait laissé la veille, la porte du lave-linge entre baillée, le linge à l'intérieur. En réprimant un sourire, il tâta une chemise dont la manche dépassait du hublot, et l'effroi glaça son sang.
Même s'il était resté froissé et sec, le linge était propre!
Commentaires:
que j'aime tes écritures!Tu nous gâtes là, depuis un certain moment.......:)
trop nul
Dis donc toi! De quoi tu te mêles! Hein??? Je me déplace vu que j'ai l'avertissement dans mon mail....Mais pourquoi tu te permets de dire que c nulle? Hein? La moindre chose est que tu argumentes! Non, mais!
Pfff, en plus t'es anonyme... Nase, va!
ten a une meilleur distoire toi
c'est de la merde si tu veux que j'achete tu dois me baiser
si....j'ai bien aimé :" ...pinceau de lumière..."
kéléméchanteméta :))))
Qu'est-ce qu'il a, mon pinceau de lumière?
Qu'est ce qu'il a pas, le reste?
Disons que le coup de la machine à laver qui marche tout d'un coup la nuit est un peu anecdotique... un peu comme-ci l'idée t'était passé par la tête, sans début et sans fin,juste l'idée. Ca fait trop :" tiens voilà une idée qu'elle serait bonne!"
Le sujet principal semble d'ailleurs porté sur la machine, enfin l'énigme de la machine, tandisque que le personnage (qui devrait être le sujet le + important du texte) semble en retrait, un sujet satellite en somme. En fait il manque des traits de carractère, des indices à son sujet...,avant qu'il ne se passe vraiment quelque chose, ça manque d'un "avant" en fait.
(tu m'as demandé hein, vient pas te plaindre après :)
le "pinceau de lumière" c'est joli parce que c'est silencieux autant que peut l'être un rayon de soleil sur un mur
métacritiquetoujours :)))
Mettre un objet en tant que sujet principal n'est pas choquant.
Ah objets inanimés avez-vous donc une âme...
interessant.... les pensées intimes d'une machine à laver....
la vie, la mort... tout ça ( à ce propos connaissez vous une décharge descente pour la miene en fin de carrière)
je peux faire des critiques acerbes mais seulement à hauteur des niaiseries que je lis parfois.
Là ce n'était pas le cas
méta :)
c'est vraiment de la merde vous mettez les machines 12540euros et vous vouler encore qu'on achete situ veux que j'achete il faut que tu me baise
> un peu comme-ci l'idée t'était passé par la tête
C'est à peu près cela.
> En fait il manque des traits de carractère,
Oui, je ne me suis pas interessé au personnage. C'est tout juste si je lui ai donné un nom - je me demande si je n'aurais pas dû tout écrire à l'impersonnel. Il faut dire que je ne suis pas descriptions, je préfère laisser au lecteur le soin de se former lui-même une image mentale du héros. (Mais je ne suis pas sûr que cela soit bien d'un point de vue stylistique)
> (tu m'as demandé hein, vient pas te plaindre après :)
Je ne me plains pas: C'est la première critique constructive que je reçois pour une de mes histoires.
Bon ! alors en effet le prénom gêne un peu, c'est une fausse familiarité, une intimité embarassante. L'impersonnel serait mieux.
Le sujet principal c'est le trouble, la réalité qui semble s'étirer, se dissoudre. C'est le combat mental du personnage pour retrouver ce qu'il peut de raisonnable dans ce qu'il semble lui arrivé d'"extra-ordinaire" et pourtant si dérisoir puisqu'il ne s'agit que d'une machine à laver le linge.C'est ça que j'ai personnellement trouvé interessant. Pourquoi avoir abandonné si vite? en faisant intervenir une espèce de fantôme (c'est bête mais il me rassure moi !et j'en avais pas envie à la façon de :" ah ! ce n'était que cela !":) laisse les "effets" les "coups de théatre" tellement prévisibles...A peine commencé pourquoi cherches tu déjà la sortie ? On est pas pressé :)))))
méta
> L'impersonnel serait mieux.
Ah, ca tombe bien, je ne vais pas me le faire dire deux fois. Ce nom me semblait artificiel au possible. (bon, c'était la saint Alain le jour où j'ai écrit)
> Le sujet principal c'est le trouble
Tout à fait.
> A peine commencé pourquoi cherches tu déjà la sortie ?
Parce qu'il faut que je finisse en un temps inférieur à l'infini. Sinon, l'histoire était partie pour rester six mois dans des cartons au minimum, et six mois la page, ca fait un peu léger.
Tu te lasses si vite ?
ou alors tu as la trouille de faire une vraie expérience, un vrai exercice ( j'ose ajouter avec toi même :) ?
Dans toutes formes de création l'important n'est pas d'avoir des idées ( je n'ai encore à ce jour rencontré personne n'en ayant aucune à moins qu'il soit mort :))))... l'important est d'y resister, et d'y resister le plus longtemps possible pour éviter de tomber dans leurs embuches qui ne sont que flatterie, séduction, et distraction...et toi tu perds ton temps bien d'avantage que si tu avais laissé tes feuilles six mois dans un carton pour les retrouver intactes et te remettre au travail.
Ta raison n'est donc pas valide, au boulot mon cher !
méta ;)
Hummm...Je ne pense pas tout a fait la même chose que toi, méta....
Étant artiste à mes heures et dans la création(je ne parle pas d'écriture là) fut un temps qu'aucun oeuvre dont j'accouchais me convenait. Pour moi, il n'était pas "fini"...Cela me provoquait une grande frustration. Je reprenais mon "oeuvre" pour l'améliorer mais je n'avançais guerre....Je le mettais de coté.
Avec le temps et enfin un jour, j'ai constaté que j'arrivais a finir un "oeuvre." Plus rien à rajouter, ni a enlever.Je fusse extrêmement satisfait. J'ai ainsi sorti de "mon carton" mes ancien oeuvres et je les ai tous fini.
Laissons donc le temps à ce jeune homme...La brusquerie ne sers jamais la bonne cause, méta et si aujourd'hui tu t'éclates avec tes superbes sculptures...J'ai bien peur que les premiers...N'étaient pas "finis".
briget qui trouve que ton éléphant chez Sarah a un jolie cul!Lol!;)
bridgetjones tu es une telle caricature vivante que je me demande ce qu'il adviendrait si un jour tu étais touchée brutalement par la conscience de ta propre existence
ça m'fait un peu peur...
méta :)
>bridgetjones tu es une telle caricature vivante
T'as qu'a demander à Sarah-k....Elle sait et connaît la vraie briget. Je pense qu j'ai du toucher un point sensible là...:)
briget qui va cuisiner pour Sarah-k ce soir!
Bah... si tu fais bien la cuisine c'est déjà pas si mal !
Euh...Je fais TOUT bien, méta....Surtout l'amour! Lol! Merci pour le poème...:)
NON,
je refuse d'entrer dans ton intimité... ça me gène :))))
Rassure toi, j'suis pas lesbienne....100% Hétero!;)))))
Il y a une nuance entre la Poèsie qui est un Art
et une forme d' exhibitionnisme sans gène qui relève
d'avantage de la pathologie.
J'aime bien les gens pudiques.
méta ;)
HouHou Méta!!! Alalala quelle bonne soirée ai-je passée! Bon ma Sarah est parti, non sans nous lire!
>pathologie.
Euh..toutes les bloggeurs font du nombrilisme...qque part.
Sinon, ayant eu une interprétation savant de ma Sarah à moi, hein, nous allons botter le cul dudit écrivain en herbe pour qu'il se remuât.(ortho incertain, lol!)
PS: J'étais trop tendre avec lui. Snif.
Pardonne-moi...dudit écrivain susnomé!Impossible d'être neutre en ce qui te concerne.
Et dire que tu ne sauras jamais à quel point je te préserve, finalement...
Oh que siiiiiii! Mais moi, j'suis un cas....Hors commun!:)))
je m'en vais de ce pas t'offrir un petit poème, cher à mon âme...
...............................................................à la Grâce de Dieu!
> l'important est d'y resister, et d'y resister le plus longtemps possible pour éviter de tomber dans leurs embuches
Peux-tu m'expliciter cette assertion? Cela reste un peu flou pour moi. (quand je ne note pas une idée, perso, je l'oublie!)
> si tu avais laissé tes feuilles six mois dans un carton
Rien ne m'empêche de réécrire cette histoire dans six mois, méta.
> Ta raison n'est donc pas valide
Je te le dis ici sans vouloir te fâcher,
Les mathématiciens aiment leurs "donc" bien calés,
dans un modus ponens valide et associé,
voire un modus tollens s'il leur faut réfuter.
ok
Oh, non, c'est un peu court :(
Moi qui pensais que tu allais me faire profiter de ton expérience de créatrice...
Le fait est que je n'arrive pas à écrire plus que des tirades et des saynettes, et j'aimerais bien pouvoir faire plus. Mais il faut pourtant que je les note, sinon l'oubli seul en profitera.
cete bien merdique
"merdique".... mais encore ???
Je dois sûrement être le seul dans ce cas, mais je n'arrive pas à savoir si du linge est propre ou pas seulement en le tâtant...
On dira que j'ai donné dans l'art de l'ellipse...
T'es un conique toi !
Meta dit que je me suis coupé dans mon élan. Cela explique la présence d'ellipses.
on dira plus rien du tout
méta :(
Ah mais non, pour une fois que j'ai une personne qui fait des remarques constructives! Je n'ai absolument pas envie que tu te réfrènes de commenter. Et je demanderai à mes gentimenteurs habituels de te laisser tranquille, s'il le faut.
C'est pas facile de critiquer! faut pas croire.. :o)
après faut s'expliquer, tout ça, et les mots pour le dire ont l'air de se perdrent quelque part dans un autre univers,bref la communication est chose compliquée, surtout en matière de création.
En fait chacun poursuit son truc, avec une lecture du monde différente.
Par exemple : je n'aime pas les maths, j'ai jamais aimé ça, ce côté implacable qui ne laisse rien au hasard, ça m'énerve... Pourtant il m'arrive souvent quand je fabrique quelque chose d'être bien consciente qu'il existe forçément une formule magique pour calculer rapidement le bidule du machin qui cependant devrait tenir debout sans l'intervention de mon genoux, eh bien le croquis ( qui représente le truc en question et qui au final va tenir debout, tu peux me croire) ce croquis sorte de gribouillis, serait incompréhensible pour un type calé en math.
En simple : tout est subjectif et réciproquement !!!
méta ;)
> tout est subjectif et réciproquement !!!
Argggg.... [il s'étrangle, écarquille les yeux] Rheuheuheu [prend une teinte rouge et porte les deux mains à son cou] PAF [pour finir par s'effondrer, agité de quelques soubresauts].
mince... j'ai encore dû faire une bêtise...
méta :(
Search:machine a laver - Copernic : "3. La machine à laver.... l'effet du vent ne pouvait rivaliser de régularité avec le battement de la machine<"